lundi 16 avril 2012

Sultanat d'Oman : février 2012


Dimanche 12 février 
310 000 km2 soit environ 0.6 fois la France, 3M d'habitants,
deux chaînes montagneuse au nord  (sommet à 3000 m) et au sud
80% de désert
+ péninsule de Musandam, enclavée dans les Émirats arabes unis
 
Le drapeau omanais représente le sang versé par la nation (rouge), la richesse des oasis (vert) et la paix dans l’unité du pays (blanc) ; les armoiries du coin supérieur rassemblent un khanjar (poignard) traditionnel et deux kittarah (sabres locaux).
Après une nuit à l'hôtel Formule 1 à Roissy, je prends la navette pour gagner l'aéroport. Surprise : je retrouve la famille Guittet en partance pour le Maroc ! Au lieu de RV fixé par l'agence Terre d'aventures, je fais connaissance avec Olivier et Kathy, 2 de mes compagnons de voyage. Après un petit détour à la boutique détaxée pour acheter du Pastis (qui sera très apprécié !), nous montons dans l'avion de la KLM direction Amsterdam. L'escale y est courte et nous embarquons ensuite pour un vol d'environ 9h pour Mascate (avec escale à Abu Dhabi). Température à l'arrivée : 23° (il est alors 22h à Mascate : 3 heures de décalage horaire). Cela me change de la température glaciale présente depuis plus d'une semaine en Vendée ! Nuit à l'hôtel.
Lundi 13 février
Petit déjeuner copieux avec Olivier et Kathy avant de retrouver le reste du groupe : François, Christine et Jean-Paul les lyonnais, Patrick et Annick les lillois, Sophie notre guide, Hussein, Salem et Nader nos 3 chauffeurs.
Dans la matinée, nous visitons la  grande mosquée du sultan Qabous, construite de 1995 à 2001 et financée par les fonds personnels du sultan . Il s’agit d’un édifice imposant et très luxueux avec son dôme central et ses 5 minarets. Dans la salle de prières des hommes, on trouve le plus grand lustre et le plus grand tapis du monde !  La salle de prières des femmes paraît bien quelconque à côté. Les ombres sur le tapis sont dirigés vers la Mecque ( au nord ouest à Oman et non à l'est !)
La religion dominante est l'ibadisme (45%). L'ibadisme est une une tendance plus souple, plus tolérante de l’Islam distincte du sunnisme et du chiisme. 
 
Le sultan Qabus ibn Said, (قابوس بن سعيد ال بو سعيد en arabe), âgé de 72ans, est au pouvoir depuis 1970 après avoir renversé son père Saïd ibn Taynmur. Il est très apprécié par son peuple. Il est à l'origine de la modernisation de son pays : soins gratuits,  vote et éligibilité aux femmes,  scolarité obligatoire (le taux d'alphabétisation approche 90%)... Le sultan légifère par décret. Le Conseil d'Oman est purement consultatif  ( les membres ne peuvent donner leur avis que sur des questions sociales, de santé et d'éducation)
Après la visite de la mosquée, nous nous rendons dans le vieux Muscat (ou Mascate) pour déambuler dans le petit marché aux légumes et le marché aux poissons (très grande variété). Nous faisons une dernière halte sur le port (vue sur le yatcht du sultan, un des yachts les plus imposants au monde avec ses 155 mètres de long) avant de quitter Muscat par la route vers le sud direction Quriyat et le Wadi Shab. 
 
Les voitures sont la plupart japonaises, propres (amende si voiture sale !). Il y a peu de petites voitures et beaucoup de 4*4. Les omanais conduisent vite mais utilisent peu le klaxon et laissent facilement la priorité aux autres. On perçoit que c'est un pays en pleine évolution avec les nombreuses constructions (routes, maisons...).
Nous nous arrêtons dans un petit restaurant pour manger. Les repas sont très influencés par la cuisine indienne. Nous goutons au birianis (plat indien composé de riz épicé au poulet, à l’agneau ou au poisson) et currys accompagnés d'une assiette de crudités pour environ 5 euros. Le pain (rukhal) qui accompagne tous les repas est une fine galette ronde (j'aime beaucoup et pour une fois ne regrette pas le pain français !). Nous mangeons avec des couverts contrairement aux locaux qui mange avec les mains (uniquement la main droite).
En milieu d'après midi, nous faisons notre 1ère randonnée dans le wadi shab entre palmiers, roches ocres et falaj (canaux aménagés pour l’irrigation) . Nous nous baignons dans une vasque naturelle d'où nous gagnons à la nage par une entrée très étroite (juste de quoi passer la tête) une grotte avec une cascade (massage du dos !). Génial.
 Nous installons notre 1er bivouac près de Fins au bord de la mer (bruit des vagues toute la nuit).
Mardi 14 février
Nous quittons le bivouac pour nous diriger vers le village de Mibam. Heureusement,  nous sommes en 4*4 et nos chauffeurs sont adroits (je suis avec Nader, âgé seulement d'une vingtaine d'années) car les rues sont étroites et pentues.  Nous entamons notre randonnée dans le village (nombreux enfants, chèvres accrochés au rocher, ruelles en terre battue, maisons pour certaines en pisé) avant de rejoindre une palmeraie (dattes, bananes, papaye) en longeant ou en marchant sur les falajs.


Vers midi, nous arrivons à une belle vasque : baignade très agréable  avant le pique nique (Thon, crudités et … humus en boîte et zaatar : cela me rappelle Israël !). Pendant la sieste au bord de la vasque, j'observe le travail d'un homme taillant les palmiers. Impressionnant : une sangle accrochée au tronc lui permet de monter ou descendre par des coups de rein successifs !
Une marche d'environ 45 mn nous permet ensuite de retrouver nos véhicules. Nous découvrons une roche noire. Sophie nous explique que c'est de l'Ophiolite, provenant d'un soulèvement de la plaque océanique.
Nos chauffeurs nous attendent au village


Nous quittons la route pour emprunter une piste montant dans la montagne. Nous installons notre bivouac sur un plateau rocheux désertique à 1500m d'altitude dans le brouillard. Il fait 9° !!! Nous sortons polaire, bonnet, écharpe puis finissons par nous installer auprès du feu pour le dîner. Le pastis réchauffe... un peu mais comme la nuit tombe vite et qu'il fait froid, nous sommes sous les tentes dès 20 heures.
 Mercredi 15 février
Comme tous les matins : lever à 7H00 pour un départ à 8H30. Nous mettons dans des sacs poubelles nos affaires pour une nuit car notre bivouac est prévu en pleine montagne et est inaccessible aux 4*4. Ce sont donc des muletiers qui vont monter (plus de 1000m de dénivelé !) le matériel pour une nuit.
Les 4*4 nous amènent à 2000 m d'altitude pour le départ de notre randonnée (vue sur les massifs du djebel Hajjar oriental). J'apprécie d'avoir mes bâtons car chemin très rocailleux. La température est agréable pour marcher, le paysage est dénudé avec de temps en temps quelques arbres et ... des ânes. Je suis bien !

 
Après le pique-nique, nous entamons la descente : avec la fatigue, cela tire sur les genoux ! Nous arrivons à notre lieu de bivouac après environ 5 h de marche (dénivelé +200m, -400m). Un peu moins de confort ce soir : nous n'avons pas les petits sièges pour nous asseoir mais nous apprécions quand même la soupe et le plat pâtes-tomates-thon préparé par Sophie. Nuit fraîche et bruyante (braiments des ânes !!!!)
  Jeudi 16 février
Au programme de la journée, longue descente pour rejoindre en 4 heures le wadi Bani Khaled (dénivelé : +100 et -1000). Le paysage est grandiose mais il faut regarder ses pieds pour ne pas glisser avec le  sentier toujours aussi rocailleux (Olivier a sa trousse de suture au cas ou,  mais pas trop envie de tester ses talents !!!!). Très rapidement, nous nous faisons doubler par les muletiers. .



Après environ 3 heures de marche, nous commençons à apercevoir au loin le Wadi (une tâche verte au milieu de la rocaille). Mais il nous faut descendre encore 1 heure pour mieux distinguer l'eau turquoise, les palmiers et .. le cafy shop ou nous nous restaurons.

Soin des pieds par des poissons mangeurs
Sur l'autre rive, nous observons les familles omanaises. Le vêtement traditionnel (et officiel) du pays est la dishdasha, longue tunique couvrant hommes et femmes du cou jusqu’aux pieds. La plupart des femmes portent le voile. Les bédouines se distinguent par leurs robes noires ou colorées et surtout par un masque que l’on ne voit nulle part ailleurs. Semi-rigide, il comporte une arête verticale qui longe le nez mais laisse apparaître les yeux.
Après cette longue descente, qu'il est agréable l'après-midi de se baigner dans cette superbe vasque aux eaux limpides. Puis belote pour Kathy, Sophie, Christine et moi au bord de l'eau : c'est pas pire !!!!

Nous retrouvons nos chauffeurs qui nous conduisent à notre nouveau lieu de campement  (plateau avec belle vue sur village et palmeraie)
Nous pouvons ranger bonnet et écharpes (température agréable) et apprécier Ricard et brochette !

 
Vendredi 17 février

Après le braiment des ânes, je suis réveillée par le chant des muezzins : un peu tôt mais plus agréable !
Nous enfilons des combinaisons néoprène car c'est la journée qui m'avait fait en partie choisir ce circuit: « descente du wadi Bani Khaled (marche parfois dans l'eau) et traversée de trois longues vasques ( la plus grande faisant 120 mètres) aux eaux cristallines ».   Je ne regretterai pas mon choix car journée vraiment super. Alternance de marche, « crapahutage », nage au milieu de falaises dans une eau turquoise. Notre pique-nique est transporté dans des petits barils eux-même rangés dans des petits sacs à dos étanches. Certains s'en servent comme flotteurs ! 

Photos prises avec un appareil photo jetable étanche.




Le pique-nique après ce bel effort physique est apprécié. Mais la journée n'est pas terminée car nous devons regagner en marchant sur ou dans les falajs les voitures. 
Les chauffeurs s'arrêtent pour dégonfler les pneus afin de pouvoir rouler dans les dunes. Ce soir : nous dormons en effet dans le désert. Après avoir monté rapidement ma tente, je grimpe sur une dune ocre. Je reste heureuse assise un long moment sur ma dune avant de redescendre en toboggan rejoindre mes collègues de randonnée pour jouer au Times up (fou rire lorsqu'il s'agit de mimer !). Dîner excellent comme d'habitude avec en dessert les très bonnes petites bananes sucrées du pays.
 



Samedi 18 février
Nous entamons cette journée par une petite balade dans les dunes en partant de notre campement. Marche cool sur les crêtes, traces de renard, scarabée, petites touffes d'herbe : je retrouve avec beaucoup de plaisir l'erg.

Nous faisons une pause dans un campement bédouin ou nous goutons au kawa omanais à la cardamone et aux dattes.
Ici, contrairement au sahara, les dromadaires  sont utilisés pour des courses.
Comme partout à Oman, une photo du sultan










Nous montons dans les véhicules  pour traverser du nord au sud le désert des Wahibas. Nos chauffeurs sont des virtuoses : ils dérapent tout en douceur et montent ou descendent les dunes sans problème. Hussein nous fait même une courte démonstration de bashing (rodéo dans les dunes). Il est vrai que l'essence ne coûte pas cher (0,30€).


L'industrie pétrolière, qui représente près des deux tiers du PIB, est une activité majeure du sultanat d'Oman. Malgré une insuffisance des infrastructures pour son acheminement, le pétrole représente près de 90% des exportations du pays.  Mais les stocks de pétrole sont prévus pour environ 25 ans (un peu plus pour le gaz). Le tourisme est ainsi une des pistes étudiées pour le futur. En moins de dix ans, le nombre d'hôtels aux normes internationales est passé de 200 à plus de 6 000. Conséquence logique, le nombre de touristes augmente chaque année de 30 %, selon le ministère du Tourisme. Mais l'accueil est encore excellent, les omanais peuvent poser pour être pris en photo, les paysages sont encore grandioses sans grande construction en béton (le sultan, premier dirigeant « vert » du Monde Arabe, s’est en cela très tôt engagé dans la lutte pour la préservation du patrimoine naturel de son pays). Qu'en sera t-il dans quelques années ? 
Pour le pique-nique (frites, sandwich), les chauffeurs nous construisent un abri car aucun arbre à l'horizon et le soleil tape. Il fait 30° au thermomètre de la voiture (j'ai l'impression qu'il fait plus)
 
Après environ 3 heures de piste, nous arrivons à notre nouveau lieu de bivouac : dunes au bord de la mer. Nous plantons bien vite nos tentes pour aller piquer une tête dans l'océan indien. Paysages splendides : mer, plage, dunes stratifiées avec lumière du soleil du soir, vol des cormorans... Le sable est un peu moins rouge que la veille.

  
Pour la première fois, je prends une douche et me lave les cheveux : la 1/2 d'un seau d'eau suffit !
Dimanche 19 février
Ce matin, nous nous levons un peu plus tôt pour assister à 6H33 (GPS de Sophie !) au lever de soleil  sur le haut d'une dune.
Puis nous nous baladons environ 2 heures.





Retour aux 4*4 : nous quittons la piste pour la route (regonflage des pneus). Pendant que les véhicules de Hussein et Salem s'arrêtent pour faire des courses, Nader va remplir nos jerrycans d'eau. Cela me permet de voir à quoi servent tous les camions bleus croisés dans les villages ou sur la route ! Nous nous arrêtons ensuite dans la baie de Bar el Hikman : quelques flamants roses.
Nous roulons de nouveau jusqu'à  environ 15H : nos chauffeurs nous laissent et nous gagnons le lieu de campement à pied. Il fait chaud. Le sable est de plus en plus blanc.
Nous nous installons et allons nous baigner mais il nous faut environ 1/2 heure pour gagner la mer. Des flamants roses s'envolent sous nous yeux. Nous sommes, une fois de plus, que notre groupe au milieu de nulle part et c'est fort plaisant !

Lundi 21 février
De ma tente, j'assiste au lever de soleil sur la mer. En allant aux toilettes, je prends quelques photos. Qui dit mieux !
Au programme de la matinée, agréable promenade dans les dunes pour gagner la plage (baignade dans une eau transparente). 

Puis nous marchons sur la plage  pendant plus de 2 heures. Nous ne rencontrons personne si ce n'est les nombreux oiseaux (hérons, goélands, cormorans...) et ...quelques crabes !
Ce n'est pas du sable rose mais une multitude de petits coquillages
Nous arrivons au village de pêcheurs de Khaluf.  Au large, nous distinguons les boutres, bateaux en bois utilisés pour la pêche. De vieux 4*4 tout rouillés permettent de remonter les barques des pêcheurs sur la plage.

Nous apprécions de manger dans un petit "bouiboui" tenu par des indiens (riz et poisson très épicé et l'habituelle rukhal).
A Oman, les travailleurs étrangers (Indiens, Pakistanais) constituent le tiers de la population et plus de 60 % des actifs. Mais ils occupent bien souvent les emplois difficiles.

Puis à l'abri dans une grotte , chacun occupe agréablement ce début d'après-midi : sieste, baignade, jeu de carte, lecture, écriture...
 
Après cette longue pause, nous remontons dans les 4*4 : « course » folle sur la plage avec envol des Goélands, puis piste pour gagner les dunes de sable blanc dites « Sugar Dune » ou nous montons une dernière fois nos tentes.

 
Dernière baignade dans l'océan indien dans un cadre idyllique et dernier repas cuisiné par Husein (excellent poisson avec petits légumes)


Mardi 21 février
Le vent s'est levé dans la nuit. Impossible de dormir : je m'attends à ce que ma tente s'écroule ! Non, mais le lendemain pendant le petit déjeuner sableux, elle s'envole. Je cours après !!!!
Vu ce vent de sable, nous renonçons à la promenade prévu dans les « Sugar Dune » pour remonter vers le nord et Nizwa.
Après 25 kms de piste, nous retrouvons la route. Le sable vole. Nous traversons à 140 km/h d'interminables lignes droites au milieu d'un plateau désertique. Nous nous arrêtons pour mieux attacher nos matelas sur le toit de la voiture de Salem : ils s'envolent (décidément : c'est le jour !).
Arrêt dans un village : le vent de sable s'est calmé
ils voulaient être pris en photo
Après la pause déjeuner au restaurant, nous entamons une balade non prévue au programme pour remplacer celle non réalisée dans les dunes le matin (merci à Sophie et aux chauffeurs). Un route montagneuse nous amène de 500 à 2000 m d'altitude. Nous sommes dans le djebel Akdar (montagne verte). Nous traversons à pied 3 villages accrochés à la montagne avec des cultures en terrasses (oignons, ail, noix, pêches...). C'est bizarre mais très joli de voir autant de vert au milieu d'une montagne aride.
Nous redescendons ensuite par la même route encore en construction (frein moteur !) et déambulons dans un ancien village en pisé dominant une palmeraie. Il est en piteux état : le béton remplace maintenant le pisé.
 
 Cette nuit : nous retrouvons le confort de l’hôtel et  une vraie douche (et le barbier pour les hommes !)
Mercredi 22 février
Dernière journée à Oman. Que de bons souvenirs avec un groupe, une guide, des chauffeurs sympathiques, des paysages grandioses et variés, un temps très agréable. Que demander de plus !
Nous entamons cette journée par la visite du fort de Nizwa. Ancienne capitale, Nizwa est actuellement la 2ème ville du pays. Le fort (9ème au 12ème) permettait aux habitants de se protéger des envahisseurs (système ingénieux de canalisations pour jeter du suc de dattes bouillant).
 
Puis balade tranquille dans le souk (contrairement au Magreb : nous ne sommes pas interpellés ou accompagnés).


 
 
Dernière petite randonnée dans le village de Misfat (et sa palmeraie) accroché à flanc de montagne.
 
photo du groupe
Et nous retrouvons la capitale la plus petite du monde ! L’urbanisme est conforme aux traditions de l’architecture arabe : pas d’immeubles hauts, pas de toits inclinés, rues propres, couleur sable ou blanche des constructions. 
Arrêt au palais bleu et or du sultan (terminé en 1970) où il reçoit ses hôtes. 
Les armes officielles du pays (que l'on retrouve sur le drapeau Omanais)
Visite du souk et dernière vue sur le port et le yacht du sultan.
Ultime repas tous ensemble puis Sophie me conduit avec Christine, J-Paul et François à l'aéroport (photo de la mosquée en roulant) car les autres prolongent leurs vacances d'une semaine ! Voyage retour de nuit sans problème. 
 

Si vous voulez voir l'ensemble de mes photos, aller à l'adresse suivante :
https://picasaweb.google.com/108979090999476288699/Omanfevrier2012?authkey=Gv1sRgCJeV_oXj7NyofA

4 autres photos prises par Sophie, notre guide pour conclure ce voyage
La preuve
 
Eh oui, on passe par ce petit trou !



1 commentaire:

  1. Tout d'abord, oui rigolo de se retrouver à 5h du mat à l'aéroport de Roissy !
    Bravo pour le reportage, ça a du te demander du travail, mais quel rêve !
    Ca donne envie.
    Les paysages sont superbes et le pays donne l'impression d'un paradis.
    je m'en vais de ce pas regarder les photos sur picasa

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