lundi 18 août 2014

CAMINO DEL NORTE : Bilbao - Llanes

Pour la 5ème année consécutive, nous décidons de partir marcher une dizaine de jours sur les chemins de St Jacques. Séjour différent cette année : moins de km parcourus sur le chemin (20 en moyenne – environ 225 kms en 11 jours) mais plus de km en … sandalettes à arpenter le soir les très jolies petites villes. Nous concilions donc la marche avec un tourisme plus classique, ce qui nous plait bien. Ce n'est pas évidemment la démarche suivie par les marcheurs allant jusqu'à St Jacques, qui  ont besoin de se reposer avant de repartir le lendemain. 

25 juillet Mesnard – Bilbao

Pour rejoindre Bilbao, notre étape d'arrivée l'été dernier, nous descendons en covoiurage d'abord jusqu'à Bayonne avec un départ des Herbiers. C'est mieux que le train ! Nous arrivons au milieu des fêtes de Bayonne : une foule immense en blanc et rouge, bruit assourdissant...
Nous attendons Isabelle notre 2ème covoitureuse. Elle est en retard. Nous aurons le même problème au retour. Ce n'est pas la faute des conducteurs mais le délai calculé par le site Bla Bla Car sur des trajets avec étapes est bien trop court. Ce n'est pas grave : nous sommes en vacances et nous avons réservé l'hôtel à Bilbao. Notre sens de l'orientation ne s'est pas amélioré en 1 an car nous  avons un peu de mal à trouver l'hotel Gurea (à conseiller : calme, bon accueil, pas trop cher et bien situé dans le vieux Bilbao).


26 juillet Bilbao – Portugalete  23 km ? (variable suivant les guides)

Lever à 6H45, nous décidons, suivant les conseils de Gérard, notre guide (cf l'an dernier !!!), de prendre le tramway pour éviter de traverser tout Bilbao à pied. A 8 heures, nous démarrons notre randonnée, courses du pique-nique faites. Nous sommes efficaces. 1ère grimpette et descente sur un chemin ne présentant guère d'intérêt si ce n'est un court passage sur une chaussée médiévale.
Le fort raidillon pour rejoindre l'ermita Santa Agata me coupe les jambes et … la respiration. Le manque d'habitude : les randonnées sur Mesnard ne présentent guère de dénivelé ! Comme l'an dernier, les ermitages ou églises sont fermées en Espagne : dommage. Nous suivons ensuite longtemps une voie cyclable matérialisée par un bitume rouge. Seul problème : elle longe l'autoroute. Nous avons suivi les flèches jaunes mais nous avons manqué le chemin semble t-il plus intéressant proposé par Gérard. Un espagnol nous conseille de poursuive notre chemin jusqu'à Pobéna. Après la pause pique-nique, nous renonçons et décidons de faire étape à Portugalete. Nous le regretterons pas car si la ville est touristique (métro possible de Bilbao), elle est agréable. Nous sommes dans les premières à nous présenter à l'ouverture de l'albergue donc pas de problème pour trouver 2 places dans le dortoir. Après la douche et la lessive (nous reprenons nos habitudes), nous allons visiter la ville, et voir de plus près sa curiosité principale : le pont suspendu de Biscaye. « Ce pont transbordeur a été inscrit en 2006 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il a été le premier pont au monde à nacelle de transbordement suspendue au-dessus du mouvement des navires, pour le transport des passagers et des véhicules (cf site Wikipédia) ». La traversée pour rejoindre l'autre rive est courte. Un triathlon s'y déroule. Nous pouvons observer ainsi la transition natation – cyclisme. De retour à Portugalete, nous allons faire nos courses pour le lendemain (le dimanche, tout est fermé en Espagne), profitons d'une cérémonie pour entrer dans l'église, visitons le petit musée, écoutons une chorale sur le port et finissons cette 1ère journée au restaurant en surveillant notre montre car il faut rentrer à l'albergue avant 10 heures.

27 juillet Portugalete -Castro Urdiales 26,6 km 

Les 1ères sonneries des réveils de nos compagnons de dortoir sont réglées à 6H15. Nous sommes donc prêtes à partir environ 1 heure plus tard. Nous reprenons la même piste cyclable que la veille mais elle est plus intéressante : vue sur la montagne et pas le bruit de l'autoroute.
Nous faisons une pause après environ 12 kms à la Playa  de la Arena. Nous suivons ensuite la côte jusqu'à Ontón. On change de province : au revoir le Pays Basque et bienvenue en Cantabrie.



Deux possibilités s'offrent à nous : suivre la route principale vers Castro-Urdiales (6 km) ou prendre une variante passant par Otañes (14 km). Nous choisissons la 1ère solution. La route n'est pas passagère et la vue agréable donc ce n'est pas trop pénible. Nous descendons par un petit chemin pour pique niquer au bord d'une petite plage pierreuse avant de suivre un sentier longeant la mer puis nous redescendons et suivons la plage. A Castro Urdiales, nous nous renseignons à l'office de tourisme : l'albergue est encore à 1 km. Nous arrivons quand même à temps pour  nous inscrire. Nous ne dormirons pas dans le dortoir qui est complet mais dans  la cuisine. On verra bien ! Nous échangeons avec un jeune français : il sont trois à randonner sur les chemins mais l'un d'entre eux a une tendinite donc il le transporte avec les bagages et la guitare dans un caddie de grande surface ! Nous revenons à Castro Urdiales : Monique a mal à une jambe. Je la laisse à une terrasse de café pour monter vers l'église Santa Maria, le castillo Faro et déambuler dans les petites rues de la station balnéaire. Dîner tapas + bière puis une petite pause sur la plage avant de rejoindre l'albergue pour 21H30. Curieuse, nous assistons à l'installation de nos matelas. Nous serons 4 à dormir dans la cuisine : 3 sous la table et 1 dessus ! Nous sommes finalement aussi bien que dans le dortoir de 16 personnes.



28 juillet Castro Urdiales - Liendo environ 23 km

Nous choisissons de rejoindre Santander en 3 étapes. Monique a toujours mal mais arrive quand même a faire l'étape. Pour ne pas en rajouter, nous décidons de passer par la N634 (environ 8 km en moins). Le début d'étape est agréable même si nous sommes tout prêt de l'autoroute que nous ne voyons pas forcement mais que nous entendons. Nous traversons un petit village (Cerdigo) puis une zone boisée et rocailleuse avec des chevaux avant de retrouver la mer.


A Islares, après 10 km, nous prenons la N634.

Comme la veille, la montée est régulière, il n'y a pas trop de voitures mais pas grand chose à voir. A 11 heures environ, nos jambes et notre estomac réclament comme d'habitude la pause banane agrémentée d'un coca dans un bar à Pontarron. Et de nouveau la N634 jusqu'à Liendo après s'être arrêtées à un ermitage … fermé !

La traversée de Liendo est longue car en fait le village, l'église et l'albergue sont en retrait de la route : ici, pas d'immeubles comme souvent en Espagne mais des maisons individuelles assez chics. En arrivant à la place de Liendo, nous achetons salade, tomate, chorizo, maïs et préparons ainsi une salade que nous mangeons à l'albergue. C'est la dame à la rivière qui nous a donné les clés. Pourquoi la dame à la rivière ? A Bilbao elle a suivi la rivière et non pas les flèches jaunes En fait, elle s'appelle Margarida, elle est barcelonnaise et nous sympathiserons avec elle. Pour la 1ère fois, le village étant petit, nous faisons la sieste avant d'aller au palacaio (en fait hotel)  et de s'installer au bar du village. Margarida et une américaine, Karine, nous rejoignent. Nous échangeons entre autres sur les relations entre les provinces de Catalogne et d'Extramadur en français-espagnol (nos 2 compagnes sont meilleures en langue que nous !). Il se met à pleuvoir. Avant de diner avec nos 2 nouvelles copines, nous faisons les courses pour le petit déjeuner, tamponner la crédential avec de longues explications sur le chemin à prendre le lendemain auxquelles je ne comprends rien.


29 juillet Liendo - Noja environ 21 km

Nous partons avec nos capes de pluie (bel arc en ciel).

Nous avons environ 8,5 km pour rejoindre Laredo en suivant le plan donné la veille et en longeant la côte par un plateau.

Nous faisons une pause pharmacie (bande pour maintenir la cheville de Monique) et thé à Laredo. Nous retrouvons Karine sur le long remblai puis prenons un petit bateau pour une courte traversée pour rejoindre Santona (2 €).

Il est midi. Nous décidons de poursuivre jusqu'à Noja (environ 8 km). Après un déjeuner paëlla (boff !!) dans la station balnéaire de Santona, nous prenons de nouveau une piste cyclable pendant environ 3 km avant de retrouver un sentier pentu pour contourner la pointe. Il fait de nouveau beau, la vue est belle (sauf les immeubles) donc c'est pas pire.

Nous redescendons sur Noja et cherchons l'albergue. Elle est complète avec un groupe de jeunes. Nous nous installons finalement dans un hôtel face à l'église à 200 m de la plage. L'hôtel, indiqué sur notre plan donné la veille, propose un prix pèlerin (30€ pour 2). Après douche et lessive, nous enfilons le maillot de bain pour une petite baignade que j'apprécie bien. De nouveau une douche (quel luxe !), puis nous prenons une bière sur la place du village. J'aime bien les places en Espagne : lieu de rencontre le soir des jeunes et moins jeunes.
Nous pouvons visiter l'église car ouverte pour une cérémonie avant de nous installer pour un dîner « chic » (crevettes, couteaux, poisson) sur le front de mer.


30 juillet Noja – Guëmes environ 19 km

Nous partons un peu plus tard ce matin : avantage de l'hôtel, nous ne sommes pas réveillés par l'alarme des autres randonneurs ! Nous marchons toute la journée sur du bitume mais étape cependant sympathique car le paysage est vallonné et verdoyant avec pâturages, maïs, petits villages et maisons dispersées sur les collines.


Une église étant ouverte, nous y entrons (photos et récits de pèlerins sur l'auberge de Guemes) et y retrouvons Margarida et une jeune allemande. C'est donc à 4 que nous arrivons à l'auberge de Guemes.

Nous sommes accueillis avec un verre d'eau puis on nous sert le déjeuner. Tant mieux car l'auberge est situé en pleine nature et nous n'avions pas prévu le pique nique. L'auberge est tenu par le Padre Emesto. Elle est peut héberger 70 personnes. Elle fonctionne de manière totalement autonome grâce aux hospitaliers et à la rétribution libre donné par chaque pèlerin. L'après-midi : pas de lieu à visiter, Monique en profite pour aller voir un phytothérapeute qui vient tous les après-midi à l'auberge soigné les  bobos des randonneurs. Les pèlerins se regroupent par petits groupes, discutent, lisent sur leur tablette numérique … A 19H30, nous sommes rassemblés pour le « meeting ». Espagnols, américains, hollandais, asiatiques, allemands, polonais... et 2 françaises qui ne comprennent pas tout de la traduction anglaise américaine de Karine ! Après le diner , les randonneurs sont de nouveau informés, mais directement par le Padre Enersto rentré d'un voyage, de l'esprit de l'auberge et des actions du Padre dans le monde. Cette fois ci, nous avons droit à une traduction particulière d'un roumain ! Notre niveau de langue est vraiment horrible mais petit constat quand même : les espagnols ne sont apparemment pas meilleurs que nous, ne parlent pas du tout le français (même dans les offices de tourisme) et à notre surprise relativement peu l'anglais.

31 juillet Guëmes – Santander 16 km
Sous le soleil , nous parcourons une courte mais très agréable étape en grande partie sur un sentier longeant la mer.


Nous prenons le bateau à l'embarcadère de Somo pour rejoindre Santander (environ 25 mn pour 2,80€).


L'albergue n'est pas encore ouverte aussi déjeuner pâtes en attendant.  La queue s'est formée pendant notre repas  (cette année : albergue moins grande et pas forcement de la place pour tout le monde vu le nombre de randonneurs sur le chemin) mais pas de problème, nous aurons nos 2 places dans le grand dortoir avec toujours des lits superposés. Nous donnons RV à Karine et à Margarida. Cette dernière est partie de San Sébastien et quitte le chemin demain. L'étape étant courte, nous ne sommes pas trop fatiguées pour visiter la ville de Santander  : la cathédrale avec sa crypte et son cloître, les rues piétonnes et commerçantes...

Nous retrouvons donc Margarida et Karine pour un dernier moment ensemble et allons consommer tapas et sangria dans une bodéga.
Puis nous déambulons de nouveau en ville avec un retour par le bord de mer en veillant à être rentrées pour 10 heures. L'albergue est complète : beaucoup de monde dans une même salle, lits grinçants !!!!

1er août  Santander – Mogro 15 km

Une variante ce matin : nous décidons de prendre le bus pour visiter le musée maritime et le palacio à la pointe de Santander avant de reprendre le chemin. Le site est joli, le palacio aussi … de l'extérieur car intérieur, visite uniquement pour les « guests » !




De retour au centre de Santander toujours en bus, nous achetons notre pique nique et Monique réserve en espagnol un hôtel à Mogro pour éviter une étape trop longue le lendemain. La sortie de la ville de Santander est longue : voiture, odeur, bruit... Nous suivons les marquages au sol, nous arrêtons dans un cimetière typique espagnol.

L'étape s'avère peu intéressante qui plus est sous un ciel gris. A  Boo, nous faisons un petit coucou à Karine qui est seule pour l'instant dans une albergue récente. Puis nous attendons le train pour Mogro pour éviter de prendre un pont signalé comme dangereux avec la proximité randonneurs et train. Longue attente et horaires non respectés pour 2 mn de trajet jusqu'à Mogro ! Certains pèlerins ont renoncé à attendre et s'engagent sur le chemin sans accident. Nous trouvons tout de suite notre hôtel mais regrettons un peu notre choix car rien à faire dans cet endroit tristounet. Nous profitons donc de notre temps libre et du fait que Monique capte Internet (Wifi dans l'hôtel) pour réserver sur le site BlaBlaCar notre trajet retour Bilbao-Bayonne avant de manger une fois de plus des tapas pour le dîner. En fait dans cette région ce sont des Pintxo mais c'est très proche des Tapas.

2 août  Mogro – Santillana Del Mar 21 km

Contrairement à ce que nous annonçait Gérard, le début de balade est attrayant avec plusieurs fois des vues sur la mer et les collines verdoyantes.



Cela se gâte par la suite avec un long chemin avec, à droite, des tuyaux reliés au loin à une usine dégageant de la fumée. Nous accélérons le pas pour passer une ville avec d'un côté les voitures et de l'autre l'usine. Nous nous rafraichissons à la sortie de la ville à une petite fontaine. Puis de nouveau nous empruntons un route avec une piste rouge pour les piétons et cyclistes. Nous rejoignons Karine. Nous arrivons à Santillana vers 13 heures. Le village est touristique et très joli avec sa collégiale du XIIe siècle et ses bâtiments en pierre.

Après un Pintxo accompagné du cidre local (rien à voir avec le cidre breton, moins bon !), nous nous installons avec Karine dans un bungalow du camping. Puis nous prenons un excellent déjeuner dans un restaurant avec petite cour intérieure.
Nous arpentons ensuite les 2 rues principales de Santillana avant de nous réfugier dans un bar pour s'abriter de la pluie et de l'orage. Nous visitons ensuite la collégiale (église + cloître), faisons nos achats pour le lendemain (une seule petite supérette au milieu des magasins de souvenirs).

De retour au camping, je renonce à la piscine car le temps a changé et  je suis le programme habituel : douche, lessive. Le dîner est très léger vu le repas du midi !

3 août  Santillana Del Mar - Comillas 21,6 km

De nouveau s'offre à nous une étape agréable toutefois plus vallonnée que les précédentes avec un temps idéal pour marcher : soleil mais pas trop chaud.



 
Nous faisons notre pause pique-nique Empanadas (spécialité de la région : sorte de tourte garnie ici avec thon et ratatouille) devant l'église d'un village après avoir observé une partie de bolos. Ce jeu de quilles se joue apparemment  avec 2 équipes de 4 joueurs plus les remplaçants.

C'est la première  fois que nous prenons le temps de faire une pause le midi avec un thé à la terrasse d'un bar. Il ne nous reste plus que 4 km avant d'arriver à Comillas. En nous dirigeant vers l'albergue, nous croisons Karine. La file d'attente est déjà longue alors qu'il n'y a que 20 places. Nous cherchons donc toutes les 3 une pension. On nous installe un lit supplémentaire dans une chambre et voila, pour quelques euros de plus, nous sommes tranquilles. Nous pouvons donc aller sillonner Comillas. La ville est de nouveau touristique avec à la fois la « playa », des rues pavées, et quelques vieilles maisons à l'architecture « bizarre »: sans soute un héritage du Caprice de Gaudi que nous visitons. C'est l'une des premières constructions de Gaudi datant de 1883. Puis nous passons devant le palais de Sobrellano et observons du parc l'université pontificale qui domine l'ensemble de la localité. 


 
Fatiguées, nous prenons une cerveza sur l'une des petites places de Comillas. Nous retrouvons Karine pour le dîner pour une bonne paëlla.

4  août Comillas -  San Vincente de la Barquera 10,7 km,  SanVincente Unquera en bus, Unquera – Colombres 2,5km

Gérard et le guide de Karine annoncent une étape longue et surtout une descente assez difficile avant Unkeras. Nous décidons de raccourcir l'étape et de ménager mon genou gauche douloureux dans les descentes en prenant le bus. Paysages montagneux avec la mer en toile de fond : on ne s'en lasse pas.

Monique sonne les cloches
 
Nous traversons un beau pont pour entrer en ville.
A San Vincente, après un dernier pot ensemble, nous disons au revoir à Karine qui décide de prendre le bus de 11H30 alors que nous préférons prendre celui de 16H30. Margarida et Karine auront été nos deux belles rencontres cette année. La  ville ancienne construite au XIIIe et XIVe siècles se situe au milieu de 2 rivières se jetant dans la mer. Nous visitons le château (avec une exposition photos), l'église avec ses trois nefs toutes de la même hauteur.




Nous pique-niquons face à la mer avant de traverser le deuxième pont pour rejoindre une chapelle puis le phare avec d'un côté vue sur la plage et de l'autre sur le port.
 


Nous attendons ensuite notre bus qui comme le train de Mogro n'est pas très ponctuel. En 10 mn nous sommes à Unkera et … en Asturie !


Une petite grimpette de 2 km et nous arrivons à Colombres. A l'albergue, deux choix sont possibles. Nous pouvons dormir dans le dortoir surchargé ou prendre une chambre double pour 40€. Nous choisissons d'un commun accord la deuxième solution !


Et c'est parti pour une nouvelle balade touristique : Colombres est très différente de San Vicente. Certains bâtiments ou maisons gardent une trace de l'immigration indienne.

Nous concluons cette bonne journée par le traditionnel repas au restaurant avec de nouveau des tapas croquettes.

5 août Colombres-LLianes 27 km ? puis Bilbao

Dernière étape ; nous partons seulement vers 8H30 car nous pensons faire seulement 20 km.  En fait, nous ferons beaucoup plus notamment parce que, après avoir retrouvées la N634, nous bifurquerons pour suivre la côte. Un court passage un peu difficile sur les rochers avec le sac à dos mais aucun regret : le paysage est super.



Il fait chaud et notre estomac réclame la pause coca – banane – gâteau dans un petit village. Nous empruntons ensuite un long sentier à travers la forêt avec de temps à autre une vue sur la mer.



Nous retrouvons la N634 pour la quitter très vite en prenant un petit chemin sinueux et pentu permettant d'avoir une belle vue sur Llanes.



Nous nous dirigeons vers la station de bus. Il est 15H30 : nous avons donc marché 6H30 en enlevant la pause et parfois à un bon rythme. C'est sans doute notre plus longue étape pour terminer qui plus est avec un soleil qui a bien brûlé nos mollets . Nous décidons de prendre le bus pour Bilbao à 17H pour une arrivée prévue vers 21H. Monique téléphone donc du bus à son neveu (Internet ne fonctionne pas sur son tout nouveau téléphone) qui nous trouve de France deux hôtels à des prix pas trop élevés. Monique en réserve ensuite un toujours par téléphone près de la station de métro San Mames. Au terminus, nous descendons prendre le métro pour nous rendre compte que nous sommes à San Mames !!! Après quelques interrogations (nom de la rue mal orthographié : pas facile au téléphone dans une langue étrangère de tout comprendre !), nous finissons par trouver notre hôtel, confirmons notre retour sur Bayonne puis trouvons dans la foulée sur BlaBlaCar (Internet à l'hôtel !) un trajet Bayonne-Nantes. Nous serons de retour plutôt que prévu en Vendée (nous pensions faire le trajet en 2 jours). Sans jamais rien réserver à l'avance durant toutes ces vacances, tout se sera toujours très bien passé ! Nous sommes bien fatiguées car la journée a quand même été très chargée et après un dîner rapide, nous nous couchons à plus de minuit.

6 août Bilbao – Mesnard

Ne partant qu'à 13H, nous allons nous balader dans la vieille ville de Bilbao avant de prendre le métro pour retrouver notre 1er covoitureur. A Bayonne nous attendons notre 2ème BMW (!!!) pour rejoindre la sortie des Essarts ou M-Renée et Michel nous attendent (merci à eux).

Il nous reste environ 410 kms jusqu'à St Jacques : à suivre peut-être l'été prochain !!!! Vacances sans stress, dans la nature et dans de petites villes sympathiques , avec des rencontres différentes, des paysages variés, ou la tête ne travaille pas, seulement les jambes mais cela nous fait le plus grand bien !!!







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